Lauréats du prix Thérèse-Romer 2011: Maryse Gagnon et Christian Chartier

2 septembre 2011

Maison Victor Dubois

Maryse Gagnon et Christian Chartier ont fait l’acquisition de la maison Victor-Dubois en 2009. Située à Princeville, cette maison de ferme appartenait à la même famille depuis quatre générations. Maryse Gagnon est l’arrière-arrière petite-fille du constructeur de ce bâtiment qui date de 1887. 

Par la qualité de la restauration qu’ils ont effectuée, le couple Gagnon-Chartier a redonné à cette maison de ferme son charme d’antan. Le prix Thérèse-Romer leur a été décerné en 2011 pour reconnaître leur contribution à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine bâti du Québec.

Maison Victor Dubois

Cette maison appartient à la famille de Madame Gagnon depuis 4 générations, elle a ainsi passé l’épreuve du temps sans changer de famille ! Monsieur Victor Dubois, l’arrière grand-père de Maryse Gagnon, achète le terrain en 1887 pour y construire sa résidence. À son décès en 1909, celui-ci lègue la maison à sa conjointe Philomène Côté qui en fera elle-même don à son fils, Louis Dubois.

Bien plus tard, en 1957, la résidence est vendue à la fille de Louis : Madeleine Dubois. Celle-ci la conserve jusqu’en 2009, date à laquelle elle l’a vend à sa nièce Maryse Gagnon et son époux, Christian Chartier. L’avenir de la maison semble assuré… Une cinquième génération se prépare en effet à prendre la relève, et celle-ci n’est autre que les enfants du couple qui ont déjà des projets pour la belle ancestrale.

 

Entre les mains de Victor Dubois et de ses descendants, la maison est protégée des détériorations et les travaux de rénovation sont effectués au fil des ans. Au moment de l’acquisition, en 2009, aucune amélioration n’avait été apportée depuis les années 80.

Maison Victor Dubois

 

Les fondations de pierre ont été conservées. La structure de la toiture est restée la même depuis la construction. Le recouvrement, originellement en bardeaux de cèdres a été remplacé par une tôle. L’intérieur de la maison avait été modernisé par les précédentes générations.

Dans les années 70, du placoplâtre avait posé à plusieurs endroits excepté dans le grenier. Sous celui-ci, les propriétaires ont trouvé une dizaine de couches de tapisserie et un plafond chaulé. Dans le carré d’origine, les poutres équarries à la hache, les murs en pièce sur pièce sont apparents. La plus grande partie des planchers est d’origine. Seul le plancher de la cuisine était trop détérioré pour être conservé.

Les travaux ont été réalisés par les propriétaires, accompagnés de leurs amis, sur la période d’une année environ. Une expérience enrichissante qui a également permis de resserrer les liens ! 


Crédit photo: Christian Chartier

© APMAQ 2024. Tiré de La Lucarne, édition hiver 2011-2012. Tous droits réservés sur l’ensemble de cette page. On peut reproduire et citer de courts extraits du texte à la condition d’en indiquer l’auteur et la source, mais on doit adresser au secrétariat de l’APMAQ toute demande de reproduction de photos ou du texte intégral de cette page.


  Retour