2015 : Un congrès nouvelle formule

1 avril 2015

Louis Patenaude, président de l’APMAQ

Il y a déjà quelques années, l’APMAQ s’est engagée dans un cycle de changements. L’organisation des visites a fait l’objet d’une révision, La Lucarne se présente sous un jour nouveau, le site web est en voie de transformation ce qui facilitera notre gestion quotidienne, l’APMAQ a adhéré au programme Mécénat Placements Culture du Québec ce qui ouvre une avenue prometteuse quant à notre financement ; cette dernière remarque vaut pour les activités thématiques elles aussi mises en place tout récemment. Toujours sur cette lancée, c’est au tour de notre congrès de connaître une cure de rajeunissement. Tenant compte des suggestions de nos membres, nous vous proposons, en 2015, une rencontre qui, pour être plus brève que par le passé, n’en sera pas moins dense. C’est le dimanche 20 septembre, au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières, que se tiendra notre assemblée générale annuelle. Le prix Robert-Lionel-Séguin 2015 y sera décerné suivi, comme chaque année, d’un exposé par le lauréat. Accompagnés d’un expert, nous pourrons y admirer les artefacts rassemblés par le grand ethnologue qui a donné son nom à notre prix. Les Ursulines dont le rôle est primordial dans l’histoire de la ville, nous recevront dans leur couvent et un circuit pédestre nous fera découvrir le Vieux-Trois-Rivières.

Quant à la remise du prix Thérèse-Romer 2015, elle fera l’objet d’un événement séparé prévu le dimanche 17 octobre, à Waterloo en Estrie, dans le magnifique manoir Maplewood. Cette maison, construite dans les années 1860 par un magnat des chemins de fer, le sénateur A.B. Foster, a été sauvée in extremis de la démolition et restaurée avec grand soin par ses propriétaires Valérie Arseneau et Martin Bouchard des Îles de la Madeleine. Ce sera l’occasion de célébrer le 10e anniversaire du Prix. Naturellement, les propriétaires décriront aux participants les étapes de la restauration de leur maison et des guides nous feront visiter la municipalité de Waterloo.

Par ailleurs, la veille, toujours au manoir Maplewood, aura lieu un événement inédit à l’APMAQ soit un repas gastronomique qui mettra en valeur les produits locaux. Cette activité thématique, comme la partie de sucre fort réussie du 29 mars dernier, vise entre autres choses à relever les défis d’ordre financier que suppose le développement futur de l’APMAQ. Le nombre de participants est limité et les personnes intéressées voudront faire leur réservation dans les meilleurs délais.

Le congrès nouvelle formule dont nous faisons l’expérience cette année, étant de plus courte durée, sera de nature, pensons-nous, à faciliter la participation de certains membres qui ne sont pas en mesure de s’absenter pendant les deux jours et demi qu’exigeait le modèle traditionnel. C’est là un aspect pratique qui n’est pas sans importance. D’autre part, il permet d’étaler les activités dans le temps et de multiplier les rendez-vous. C’est ce que souhaite l’APMAQ, c’est-à-dire être plus active et plus présente.


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