Le propriétaire qui a investi temps et argent dans la restauration d’une maison ancienne de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles, se fait un devoir de la maintenir dans un état impeccable. Difficile de comprendre pourquoi la majorité des assureurs hésitent à assurer ces résidences qui sont souvent en meilleur état que celles d’il y a à peine 30 ou 40 ans.
Grâce à l’association Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ), un programme d’assurance sur mesure est maintenant offert aux propriétaires qui souhaitent protéger leurs actifs patrimoniaux en cas d’un sinistre attribuable à un incendie ou à une cause naturelle. Ce programme offert par le courtier Lussier Dale Parizeau sous le nom de programme Heritas permet également d’assurer une collection de meubles et d’objets anciens plus près de leur valeur réelle sur le marché que de celle de remplacement communément appelée « valeur à neuf ». Un collectionneur accepterait-il qu’à la suite d’un sinistre, son coffre d’esprit Louis XIII datant du XVIIIe siècles soit remplacé par une pâle copie ou une reproduction, même bien faite ? Nous savons que c’est « l’authenticité » de la pièce qui constitue le critère prépondérant dans la valeur monétaire d’un meuble ancien et non pas sa valeur d’usage qui compte pour presque rien.
Avez-vous déjà essayé de convaincre un assureur que votre résidence du XIXe siècle pouvait compter parmi les bijoux de notre patrimoine architectural québécois ? Si l’expertise de cet assureur s’appuie sur des résidences comme celles que l’on voit surgir en quelques semaines dans les nouvelles banlieues résidentielles, vous avez sans doute constaté qu’il s’agissait là d’une entreprise ardue.
Le programme Heritas, selon la formule choisie, prend en considération plusieurs aspects spécifiques aux résidences patrimoniales. C’est le cas lorsqu’il s’agit de la réparation ou de la reconstruction des parties incendiées qui pourront être effectuées en respectant la valeur patrimoniale de l’intérieur et de l’extérieur du bâtiment. Il en va de même du choix des matériaux et des techniques de construction nécessaires aux travaux, lesquels correspondront aux techniques et aux matériaux utilisés lors de la construction initiale. De plus, les coûts potentiels découlant de l’application du cadre réglementaire municipal auquel peut être assujetti le bâtiment pourront être pris en compte.
En fait, les résidences patrimoniales sont souvent, comme leurs propriétaires, des « cas particuliers ». Elles appartiennent à un ordre de choses où la valeur marchande, bien qu’importante, est reléguée au second plan derrière la valeur affective. Difficile qu’il en soit autrement quand il s’agit de l’œuvre d’une vie!
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