Histoire de Saint-Ours, un lieu et ses gens

21 décembre 2017

Collectif « Mémoires de Saint-Ours » (2017), 162 p.

Ce livre nous est présenté par un comité parrainé par la Fabrique de Saint-Ours. Le curé Benoît Côté en signe d’ailleurs une excellente préface qui résume parfaitement l’esprit et la vie de cette paroisse. « Ici, c’est la campagne. Dans les milieux ruraux se conserve encore le sens de l’être et des choses. Avec eux, le monde est là, il est bien là. »

Élaboré grâce à la mobilisation de citoyens, il nous raconte le cheminement des gens qui ont vécu au cours des 345 ans d’existence de Saint-Ours, soit de 1672 à 2017. On dresse un portrait des origines et des sources de la paroisse et de la seigneurie, ainsi que la vie et le cheminement d’une communauté, à travers sa vie économique et sociale, l’histoire de ses bancs d’école et des gens qui y ont vécu au fil du temps.

Saint-Ours doit son nom à son premier seigneur, Pierre de Saint-Ours, capitaine du régiment de Carignan qui obtient officiellement sa concession en 1672. C’est sur les rives du Saint-Laurent qu’il installe son Grand Saint-Ours. Avec la Paix de 1701, les rives de la rivière Richelieu voient apparaître une multiplication de seigneuries, les terres y étant fertiles, et les communications faciles. Le Petit Saint-Ours naîtra sur la rive est de la rivière. Le deuxième seigneur va y bâtir son nouveau manoir et les paroissiens verront finalement leur église complétée en 1761. (Encore aujourd’hui le manoir est occupé par la dixième génération de cette famille).

Le livre est aussi magnifiquement illustré de photos d’archives et de collections familiales ou reproduites à partir d’œuvres d’artistes locaux. -A. A.


Article tiré de La Lucarne hiver 2017-2018 (Vol XXXIX, numéro 1).

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