Retrouvez l’article précédent de ce récit dans le numéro printemps 2020 de la Lucarne
1978 est l’année qui précède les grandes décisions. L’année où nous devons apprendre à effeuiller délicatement couche par couche tous les printemps de la maison. L’année où nous devons apprivoiser le gardien de ces époques oubliées afin de mieux comprendre et de mieux découvrir ce qu’il a à nous révéler. De nombreux mystères sont au menu, car plus de 200 ans d’histoire ont beaucoup à raconter, à préserver et à mettre en valeur…
Un soir pluvieux d’octobre ’77, en arrivant à Calixa-Lavallée, une jeune femme fait du pouce sur la montée Labonté. Sans hésiter, je m’arrête et l’invite à monter dans ma voiture.
— Bonsoir, où allez-vous ?
— Ah, je ne vais pas très loin.
Mon mari et moi habitons le Second-Ruisseau, à deux milles et demi d’ici.
— Je vous y amène avec plaisir, montez, vous risquez de vous enrhumer par une pluie si froide !
Rendus chez elle, elle m’invite à visiter sa vieille maison de pierres en restauration depuis plus d’un an. C’est le coup de foudre !
— Qu’elle est belle… votre maison, comme ça sent bon chez vous, qu’elle est cette odeur ?
— C’est le parfum du bois de pin, me dit-elle.
Nous échangeons durant une trentaine minutes sur les étapes de leur restauration, où ils en sont rendus, avec quels artisans ils travaillent, etc. Son mari, Pierre, étant absent, je prends congé, car je dois rentrer à la maison mais avant, nous échangeons nos numéros de téléphone et convenons de nous revoir très prochainement tous les quatre. C’est le couple Dominique Dupire et Pierre Farand qui nous a encouragé et conseillé à entreprendre nos recherches de l’authentique.
Le curetage de la maison débute. Quelques jours plus tard, on frappe à la porte, c’est Pierre qui se pointe pour nous enseigner les rudiments de cet art de recherche: nous devons organiser notre travail par étape. La première, c’est le curetage, notez :
C’est ainsi que nous avons retrouvé l’emplacement d’une pierre d’évier, sa corniche et sa sortie d’eau à l’extérieur.
Article tiré de La Lucarne – Été 2020 (Vol XLI, numéro 3).
© APMAQ 2020. Tous droits réservés sur l’ensemble de cette page. On peut reproduire et citer de courts extraits du texte à la condition d’en indiquer l’auteur et la source, mais on doit adresser au secrétariat de l’APMAQ toute demande de reproduction de photos ou du texte intégral de cette page.
450 661-6000 Suivez-nous |
Accès rapide
Calendrier des activités Responsable de la protection des renseignements personnels
|
Nous remercions le gouvernement du Québec pour son soutien financier
|
© 2024 APMAQ (Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec) | Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec | Conception Web : ViGlob
En cliquant sur « Accepter », vous acceptez le stockage de témoins (cookies) sur votre appareil pour améliorer les performances de notre site Web et recueillir certaines statistiques de fréquentation via Google Analytics. Le respect de votre vie privée est important pour nous, nous ne collectons aucune donnée personnelle sans votre consentement.
Plus d'informationsEn cliquant sur « Accepter », vous acceptez le stockage de témoins (cookies) sur votre appareil pour améliorer les performances de notre site Web et recueillir certaines statistiques de fréquentation via Google Analytics. Le respect de votre vie privée est important pour nous, nous ne collectons aucune donnée personnelle sans votre consentement.